La confiance en soi: le super pouvoir d’agir !

L’estime de soi – 3ème partie

Vous est-il déjà arrivé d’envier cette personne qui ose partager ses idées en réunion, même si elles ne font pas l’unanimité ? Celle qui prend la parole en public sans trembler ? Celle qui refuse une mission en désaccord avec ses valeurs ? Ou encore celle qui se lance dans des défis un peu fous ?

Bref, cette personne qui semble avoir confiance en elle… et qui agit en conséquence ?

Si c’est le cas, je vous propose d’explorer ensemble ce qu’est vraiment la confiance en soi et de découvrir un exercice simple pour commencer à la faire grandir en vous.

C’est quoi, la confiance en soi ?

La confiance en soi est une des composantes de l’estime de soi, au côtés de l’amour de soi et l’image de soi. C’est un socle intérieur qui permet d’oser, de s’exprimer, de se lancer … d’agir !

Tout comme « le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre[1] » ; la confiance en soi ne consiste pas à croire que l’on peut tout faire.  Avoir confiance en soi c’est être capable de prédire, avec réalisme, que l’on a les ressources nécessaires pour faire face à une situation — même si elle est nouvelle ou inconfortable.

Ce n’est pas une certitude absolue que tout ira bien, mais plutôt la conviction intérieure d’être capable d’affronter ce qui vient, quel que soit le résultat.

Les deux piliers de la confiance en soi

Pour résumer, on a confiance en soi lorsque l’on pense que l’on a certaines compétences et que l’on peut compter dessus pour avancer dans la vie. La confiance en soi repose donc principalement sur deux piliers :

  1. La compétence perçue : C’est la conviction que l’on est capable d’accomplir quelque chose. . Cela peut aller de résoudre un problème complexe au travail… à réussir de délicieuses lasagnes maison 😊.
  2. La résilience[2] : C’est la capacité à retrouver un état d’équilibre après un événement exceptionnel. La confiance en soi ce n’est pas ne jamais tomber, mais de savoir se relever après une chute. C’est être capable de rebondir après des échecs et que l’on apprendra quelque chose de précieux dans le processus (comme d’améliorer sa recette des lasagnes si la première tentative n’était pas très bonne).

Un super pouvoir accessible

Imaginez que vous ayez un peu plus confiance en vous dans un domaine où vous doutez habituellement… Que changeriez-vous ?

Oseriez-vous parler plus librement ? Vous lancer dans un projet qui vous tient à cœur ? Défendre une idée un peu folle ? Ou simplement dire non à ce qui ne vous convient pas ?

En fait, vous oseriez passer à l’action, même sans vous sentir tout à fait prêt(e).

Parce qu’avoir confiance en soi, ce n’est pas croire qu’on va forcément réussir, mais croire qu’on saura gérer ce qui se passera. Et c’est cela qui nous met en mouvement et nous permet d’oser faire ce que l’on ne sait pas encore faire.

Ce pouvoir n’est pas inné. Il se construit, s’entraîne, se renforce. Chaque jour, chaque petite action peut nourrir cette confiance.

Pourquoi manquons-nous parfois de confiance en nous ?

La confiance en soi se construit au cours de la vie, en fonction de nos expériences et de la façon dont on les vit. Elle est aussi étroitement liée à nos interactions avec notre entourage.

Elle varie selon les domaines et les moments de vie. On peut être très sûr(e) de soi dans le travail, et se sentir vulnérable en amour… ou inversement. On peut également être très timide à l’adolescence et oser aller facilement vers les autres plus tard… ou le contraire.

Il existe ainsi différentes raisons de manquer de confiance en soi, souvent liées à :

  • Des expériences passées : des échecs répétés dans un domaine peuvent éroder notre confiance. Pourtant, ils ne prédisent pas notre capacité à réussir à l’avenir dans ce domaine ou dans un autre.
  • Des croyances limitantes : Des pensées comme « je ne suis pas capable », « je n’y arriverai jamais », ou « je ne mérite pas de réussir » peuvent brider la confiance en soi. Ce ne sont que des croyances (souvent héritées de l’enfance) pas des vérités !
  • La peur de l’échec : La peur d’échouer ou d’être jugé(e) par les autres peut paralyser la confiance en soi. Pourtant, l’échec est souvent la meilleure manière d’apprendre et de grandir ! Et c’est souvent en osant qu’on gagne le plus en assurance.

Comment renforcer sa confiance en soi ?

Voici quelques leviers concrets pour faire grandir votre confiance :

  • Sortez (un peu) de votre zone de confort : La confiance en soi grandit à chaque fois qu’on ose faire quelque chose de nouveau ou d’un peu inconfortable. Chaque petite victoire, même minime, nourrit notre confiance. Et chaque petite victoire, permet d’oser plus facilement une autre petite action, permettant d’entrer dans un cercle vertueux.
  • Fixez-vous des objectifs atteignables : Pour entrer dans ce cercle vertueux, il est important de se fixer des objectifs progressifs et atteignables. Par exemple, si vous voulez prendre la parole en public sans vous évanouir, commencez par des interventions devant des petits groupes (2 à 3 personnes). Vous prendrez le micro devant un stade complet lorsque vous serez plus à l’aise !
  • Prenez l’échec comme une étape normale et une occasion d’apprendre : Se tromper, rater, échouer… cela fait partie du processus d’apprentissage. Au lieu de vous juger de façon négative et stérile, demandez-vous ce que cet échec peut vous apprendre malgré tout. Si enfant vous aviez baissé les bras dès votre première chute, alors que vous appreniez à marcher, vous vous déplaceriez à 4 pattes !
  • Encouragez vous au lieu de vous juger : Lorsque c’est difficile : essayez d’être aussi bienveillant(e) avec vous-même que vous le seriez avec un(e) ami(e). Si les reproches que vous avez l’habitude de vous faire étaient efficaces, vous le sauriez ! Testez donc un peu de douceur et compréhension envers vous-même pour changer 😉

Exercice pratique : Le « journal des succès »

Voici un premier exercice pratique simple, mais très efficace, pour poser les bases d’une meilleure confiance en soi.

Il s’agit de reconnaître et de célébrer vos petites victoires.

Pour cela :

  1. Prenez un carnet et un stylo.
  2. Dressez une liste de toutes les réussites, même minimes, que vous avez déjà vécues (Ne me dites pas qu’il n’y en a pas, vous avez appris à lire puisque vous me lisez. Cela vous a demandé des efforts et de la persévérance. Et c’est une réussite !).
  3. Chaque soir, ajoutez trois choses que vous avez faites ce jour-là dont vous pouvez être fier(e). Il peut s’agir de petites actions (comme vous être lancé(e) dans la confection de délicieuses lasagnes).
  4. Relisez cette liste régulièrement et observez la progression de vos réussites.

Petit à petit, vous créerez une preuve tangible de vos capacités.

Et souvenez-vous : plus vous alimentez ce journal, plus vous nourrissez votre confiance en vous, une page à la fois.

Osez, essayez, apprenez, grandissez !

La confiance en soi est un muscle, un état d’esprit que l’on peut développer à force de petites actions courageuses et de bienveillance envers soi-même. Osez sortir un peu de votre zone de confort. Acceptez vos erreurs comme des opportunités d’apprentissage. Et surtout, soyez fièr(e) de chaque petit pas.

Vous n’avez pas besoin d’être parfait(e) pour avancer. Seulement d’accepter d’essayer, d’apprendre et de recommencer.

Et si, un jour, vous doutez encore… faites “comme si” vous aviez déjà confiance. Parfois, c’est le premier pas qui déclenche le reste.

Et je suis toujours partante pour goûter vos lasagnes. 😉

Si vous souhaitez aller plus loin, je vous accompagne dans ce cheminement. Coaching individuel, ateliers, ou simples échanges : parfois, un regard extérieur suffit à faire éclore une nouvelle confiance.


[1] Nelson Mandela

[2] La résilience est la capacité d’une personne ou d’un groupe à se développer bien, à continuer à se projeter dans l’avenir, en présence d’événements déstabilisants, de conditions de vie difficiles, de traumatismes parfois sévères. Fondation pour l’enfance – Michel Manciaux – 2000

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